Épisode Episode 4270 : Vendredi 30 avril 2021 S17E170 - Plus belle la vie Saison 17

[...]

Xavier Revel marche dans le commissariat, il est interpellé par Kevin.

Kevin : Excusez-moi. Je peux vous parler ? Kevin Belesta. C'est au sujet de l'affaire Bailly. J'ai croisé la prévenue hier avec son conjoint, Karim Fedala.

Xavier : Venez, venez.

Ils vont à l'entrée du commissariat.

Xavier : Vous êtes sûr de ce que vous dites, là ? C'est... Cette femme est sous ordonnance restrictive.

Kevin : Je sais, c'est pour ça que je viens vous en parler.

Xavier : Mais... C'est... C'était quand exactement ?

Kevin : Hier soir, sur la place du Mistral.

Xavier : Vous en avez parlé à votre hiérarchie ?

Kevin : Euh non... Le commandant Nebout était déjà rentré chez lui, je ne voulais pas le déranger avec ça et je me suis dit que ça pouvait attendre ce matin quoi. J'ai fait une connerie ?

Xavier : Non. Pas forcément. Pas forcément. Vous avez pu attendre ce qu'ils disaient ?

Kevin : L'un proposait à l'autre de partir à l'étranger.

Xavier : Qui ? Lequel ? Lequel ? Fedala ou la prévenue ?

Kevin : Ouais, Fedala. Ils parlaient d'une filière. Un couple d'amis au Brésil.

Xavier : Qu'est-ce qu'elle a répondu ?

Kevin : Qu'elle ne voulait pas prendre la fuite.

Xavier : Elle a refusé, donc ?

Kevin : Ouais.

Xavier : Ok. Sinon, ils... Ils avaient l'air comment tous les deux ? Ils étaient... proches ? Euh...

Kevin : Euh... Je ne pourrais pas vous dire parce qu'ils faisaient semblant de pas se voir alors euh...

Xavier : Ouais. Hum, hum... Bon, euh... Pour l'instant, vous n'en parlez à personne. D'accord ?

Kevin : Même pas à mes supérieurs ?

Xavier : Je suis un peu votre supérieur. La police est au ordres de la justice, non ? Pour tout vous dire, je préfère les coincer pour des charges plus lourdes. Vous comprenez ?

Kevin : Ouais.

Xavier : Donc je peux compter sur vous ?

Kevin : Ouais, bien sûr.

Xavier : Très bien. Bon boulot, Belesta.

Kevin : Merci.

Ils s'en vont chacun de leur côté.

[...]

Xavier sort de la salle de bain. Il commence à se rhabiller. Elsa sort son mouchoir et sa montre et lui donne.

Elsa : Tiens. Ton mouchoir et ta montre.

Xavier : Merci.

Elle s'assoit et remet ses chaussures.

Elsa : Faut qu'on arrête ça, tout de suite.

Xavier : Alors que t'as décidé de rester pour moi ? Ouais, je suis au courant. Pour la cavale, le Brésil.

Elsa : Comment c'est possible ?

Xavier : Un joggeur indiscret disons.

Elsa : Et tu t'es imaginé que c'était pour tes beaux yeux ?

Xavier : Oh, j'ai surtout trouvé ça très encourageant.

Elsa : Suicidaire plutôt. Puisque je m'envoie en l'air avec un type qui me crucifie dans un prétoire.

Xavier : Non mais ça peut changer. Ca doit changer. Ca va sûrement changer.

Elsa : Tu sais très bien que c'est faux. Passé cette porte je redeviens une future taularde et toi un parfait salop.

Xavier : C'est comme ça que tu nous vois ?

Elsa : C'est comme ça que nous sommes.

Xavier : Attends, y'a pas 10 minutes...

Elsa : Quoi ? J'étais une femme désespérée qui s'évadait dans les bras de son bourreau, et alors ? Tu prenais bien ton pied en te tapant sa victime.

Xavier : Je déteste ta façon de parler de nous.

Elsa : Je crois pas aux contes de fées, désolée. Le procès reprend dans deux heures. Allez va, va-t'en. Va vite enfiler ta robe.

Xavier : Tu sais qu'un seul mot de ma part et tu repars en prison ?

Elsa : Un seul mot de ma part à Karim... et t'es un homme mort.

Xavier : Ce qui, quand on y pense, ressemblerait plutôt à une délivrance si vivre c'est vivre sans toi.

Ils s'embrassent.